On ne met pas d'accent sur une voyelle suivie d'une consonne doublée ou d'un x :
- s'efforcer, examiner...
Sauf dans le cas où l'accent sert à différencier un verbe d'un autre :
- que je crûsse (imparfait du subjonctif du verbe croître)
Devant une syllabe contenant un e muet, on écrit è et non é : évènement (note : événement est l'orthographe la plus répandue) comme avènement, cèdera comme lèvera, etc.
Exceptions :
a) les préfixes dé- et pré- (dégeler, prévenir, etc.) ;
b) les é initiaux (échelon, édredon, élever, etc.) ;
c) médecin et médecine.
Dans les verbes terminés à l'infinitif par -eler et -eter, le e du radical se change en è quand la syllabe qui suit contient un e muet : il détèle, il époussète ; il détèlera, etc. Les noms en -ment s'écrivent comme le verbe.
Exceptions : appeler, jeter et les verbes de leurs familles (y compris interpeller) redoublent l ou t devant une syllabe contenant un e muet : j'appelle, je jette, j'appellerai, etc.
Note : Ceci fait partie des modifications orthographiques de 1990, les anciennes formes sont encore tolérées.
Lorsqu'un verbe commence par le préfixe dé, il prend normalement un accent : déranger...
Sauf dans le cas où un s de liaison apparaît. On écrit alors des avec 2 s pour former le son s :
- dessécher, dessaisir, desservir, dessabler...
Et on écrit dé lorsque l'on entend le son Z :
- désunir, déshabiller, désaccord, déshonneur...
Lorsque le verbe se termine par un e final, un accent grave apparaît dans la nouvelle orthographe afin de tenir compte des sonorités. Ainsi écrit-on au subjonctif : puissè-je, aimè-je...